Jardins Henri Le Sidaner

7, rue Henri Le Sidaner - 60380 GERBEROY

Trois jardins monochromes : un jardin blanc, la roseraie et le jardin jaune et bleu sur les ruines de l’ancien château fort.

Le jardin blanc, face à la maison :  Le peintre Henri le Sidaner y a planté des Dianthus plumarius (oeillets mignardises) d’une seule variété pour ses fleurs blanches, des rosiers tiges blanches dont les fleurs se situent entre 0,90m et 1,20m de hauteur, au niveau du regard, enfin d’autres rosiers blancs grimpants et Hortensias blancs terminent la parure de ce jardin blanc…

Les terrasses à l’italienne : Le peintre aménage sur les ruines de l’ancien château-fort, un splendide jardin à l’italienne avec trois niveaux de terrasses, s’inspirant d’un voyage d’études aux iles Borromées.

La Roseraie, située au-dessus des terrasses à l’italienne, est constituée d’une collection de rosiers dans des tons de rose et de rouge. Henri Le Sidaner choisit des rosiers « Dorothy Perkins » et « Excelsea » pour leur résistance au climat local ainsi qu’aux maladies. La rose blanche d’York et la rose « Gallica » au délicat parfum font partie du somptueux décor.

Le temple de l’Amour et le jardin jaune et bleu : Le Belvédère sur la Campagne domine le Pays de Bray. La tour ornée d’une gloriette est la copie du temple de l’Amour qui se trouve au Petit Trianon à Versailles. la tour a été palissée de rosiers sarmenteux et grimpants destinés à poursuivre leur croissance le long des six piliers en bois soutenant la coupole. Henri le Sidaner a dessiné lui-même ce Temple qu’il a construit avec des amis Versaillais.

C’est sur les conseils du sculpteur Auguste Rodin qu’Henri le Sidaner découvre le Beauvaisis et rencontre le céramiste picard Auguste Delaherche qui l’oriente vers Gerberoy. En mars 1901, Henri le Sidaner découvre le « doux asile » de Gerberoy, ancienne ville fortifiée (créé en 1078) qui fût le théâtre de plusieurs guerres, dont la guerre de 100 ans.

En avril 1901, Henri le Sidaner loue une maison à Gerberoy, s’y installe et l’achète en avril 1904.

Adossée à la Collégiale, autrefois habitée par des Religieuses, la maison ne possède alors qu’un potager. Henri le Sidaner construit son Atelier dans une ancienne grange et, au fur et à mesure des années, acquiert diverses parcelles et crée trois jardins monochromes : le jardin blanc, la roseraie avec son atelier d’été et le jardin jaune et bleu où il construit, sur les ruines de l’ancien château-fort, le Temple de l’Amour, réplique de celui qui se trouve au Petit Trianon à Versailles.

Depuis plusieurs années, Etienne Le Sidaner, petit-fils du peintre et son épouse Dominique poursuivent la restauration des Jardins, labellisés « Jardin Remarquable » en 2013. Yann Farinaux le Sidaner, arrière petit-neveu du Peintre, organise d’importantes expositions en France, en Hollande, au Japon qui contribuent à la redécouverte du peintre intimiste, post-impressionniste Henri le Sidaner.

Grand peintre intimiste français appartenant à la génération post-impressionniste, Henri le Sidaner a connu de son vivant tous les succès et toutes les récompenses. Une centaine des plus grands musées à travers le monde possèdent de ses oeuvres. Immédiatement identifiables, elles expriment la poésie des sites d’autrefois, la douce tendresse des heures du soir, l’intimité d’un coin de jardin ou d’une table servie que les convives viennent à peine de quitter.

Histoire

  • Année de création : 1900
  • Derniers remaniements : 2008
  • Auteur : Henri Le Sidaner

Surface

  • Totale : 1500 m²
  • Visitable : 1500 m²

Classement

  • Jardin remarquable

Thèmes

  • Romantique

Jardins Henri Le Sidaner – 7, rue Henri Le Sidaner – 60380 GERBEROY

Contacts

Monsieur et Madame Etienne et Dominique Le Sidaner
Tel : +33(0)1 53 06 89 80
Mobile : +33(0)6 59 09 36 77
jardins@lesidaner.fr

Infos pratiques

  • Parking : oui
  • Accepte les chiens : oui
  • Toilettes : non
  • Espace pique-nique : non